La durée de vie d’une fenêtre est estimée à 30, 40 voire 50 ans pour les meilleures structures et vitrages. Mais au fil de cette période, la menuiserie peut subir quelques dommages, les joints se désagrègent et ne sont plus aussi efficaces qu’aux premiers jours. Il est recommandé alors de les remplacer tous les 10 à 15 ans.
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Le joint adhésif
Comme son nom l’indique, ce type de joint préconçu est applicable immédiatement dans la rainure de vos fenêtres, entre l’ouvrant et le dormant. En retirant simplement le film adhésif qui permettra l’adhésion du joint, vous obtiendrez une isolation parfaite en quelques minutes de travail.
Pour un mètre de joint adhésif, le prix unitaire varie entre 1,50€ et 2€, selon la qualité et la matière de celui-ci. Vous trouverez notamment sur le marché :
La mousse adhésive : Idéale pour les fenêtres et portes fenêtres en PVC, celui-ci s’applique très rapidement.
L’adhésif thermoplastique : La souplesse de la matière offre la possibilité d’être appliquée dans des espaces très fins.
L’adhésif caoutchouc : Cette dernière matière est la plus onéreuse mais aussi la plus efficace quand à sa durabilité et à son étanchéité à l’humidité. Il s’adapte très facilement au moindre contour et à toutes les matières.
Le joint en silicone
Pour les joints en silicone moulé, la pose sera davantage minutieuse et demandera une plus grande application et dextérité dans les gestes. Mais le jeu en vaut la chandelle, la mousse silicone s’adapte parfaitement à vos fenêtres et à la matière de la structure.
À l’aide d’un pistolet à joint, appliquez 4 bandes généreuses sur le pourtour du dormant, notamment dans les espaces vides. En appliquant une bande de démoulage par-dessus la silicone, la mousse s’étalera. Découpez les bandes dans les 4 angles du cadre de fenêtre.
La dernière étape est le séchage et la bonne incorporation du joint. Après avoir refermé votre fenêtre sur une durée de minimum 24 heures, la bande de démoulage devrait se retirer aisément. Si ce n’est pas le cas, refermez une demi-journée supplémentaire.
Le joint élastomère
Cette matière est très spécifique et est davantage recommandée pour s’appliquer sur les menuiseries en bois. Polymère supportant de grandes déformations, une pression plus forte, et isolant idéal contre l’humidité et l’air, le joint élastomère peut faire des miracles, mais sa pose peut s’avérer très complexe.
Particulièrement apprécié dans l’industrie, ses propriétés caoutchouteuses permettent une flexibilité de pose et d’adaptation rapide à toutes les formes et angles de vos fenêtres.
Dans la rainure, pour le seuil de la menuiserie, en intérieur et en extérieur, le joint élastomère est la formule idéale pour une isolation réussie.
Le joint métallique
Vendu en rouleau, ce dernier est très flexible, afin de lui donner une forme en « V » lors de la pose. Dans le sens de la longueur, une première moitié vient se clouer dans la rainure du dormant du cadre, alors que l’autre moitié se relève pour former un angle droit. À l’aide d’une cuillère, réglée la partie mobile du joint pour l’adapter à la fermeture de votre fenêtre. Avec le temps, le joint métallique peut se rabattre. Il est important d’effectuer une vérification régulière afin de le redresser.
Le métal sera un isolant très performant, pour protéger des ponts thermiques, mais aussi pour l’isolation phonique de vos ouvertures. Il résiste parfaitement à l’humidité et ne permet pas le passage de l’air dans votre intérieur.
Bon à savoir : Certains types de joints ne sont pas peignables, notamment ceux disposés en extérieur. Il est important de s’informer auprès d’un vendeur ou d’un artisan avant de prendre conscience que la peinture a détérioré votre travail.